Antonín Dvořák, Rusalka: Opéra de Nice, January 2024

À Nice, une extraordinaire Rusalka de Dvorak plonge dans la piscine: De la mise en scène de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, aux chanteurs, en passant par un orchestre dirigé de main de maître par Elena Schwarz, l’opéra du compositeur tchèque envoûte la Côte d’Azur.

L’Humanité, Pierre Barbancey, 29.1.24

Lorsque, dans la fosse, l’orchestre est dirigé avec élégance et imagination alors qu’au-dessus, sur le plateau, la mise en scène et la scénographie offrent aux chanteurs un espace tel que la gestuelle entre en résonance avec la voix, alors l’opéra retrouve toute sa grandeur.
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À la baguette, Elena Schwarz s’est chargée de magnifier les élans musicaux de Dvorak avec d’autant plus d’habileté que dans cet opéra la musique n’est pas seulement la base lyrique. Elle vit seule, participe de l’atmosphère et, un peu comme chez Wagner, rappelle par un motif, la présence d’un personnage. La cheffe d’orchestre semble elle-même parcourir lac et forêt à la tête d’une meute d’instruments dociles, prêts à tout.

Rusalka prend sa pleine dimension à Nice

Opéra Magazine, Mehdi Mahdavi, 1.2.24

(…) la direction d’Elena Schwarz, (…) obtient de l’Orchestre Philharmonique de Nice des textures d’une luminosité diaprée, avec une conduite, narrative et dramatique, magnifiant les atmosphères successives de la partition – que celles-ci varient progressivement, ou de façon plus soudaine –, et une captivante expressivité.Le soutien de la cheffe helvético-australienne au plateau vocal est, par ailleurs, sans faille.

 

Rusalka de Dvořák à Nice

Crescendo Magazine, Carlo Schreiber, 6.2.24

La cheffe d’orchestre helvético australienne Elena Schwarz sublime l’opéra de Dvořák. L’Orchestre philharmonique de Nice palpite avec beaucoup de chaleur sous sa direction.

 

A l’Opéra de Nice, Rusalka d’Antonín Dvořák triomphe dans l’univers transposé de la natation synchronisée

Résonances Lyriques, Christian Jarniat, 26.1.2024

Tous les protagonistes, choristes et instrumentistes bénéficient de la direction musicale d’Elena Schwarz (…). Une direction où se conjuguent maîtrise et goût, dont la tension ne se relâche jamais et dotée d’une précision d’orfèvre et d’un lyrisme radieux.

 

Rusalka – Opéra Nice Côte d’Azur, Nizza

Opera Libera, Marco Faverzani, Giorgio Panigati, 28.1.24

Sul podio, Elena Schwarz imprime alla partitura una lettura lucida ed unitaria, attenta a cogliere le diverse dinamiche sonore del racconto, opportunamente combinate tra loro a formare un tappeto sonoro di innegabile pulizia e brillantezza. Una prova direttoriale di sicuro interesse per la manifesta appropriatezza stilistica, ben evidente nella capacità di immergere ogni dettaglio della partitura nella giusta atmosfera drammaturgica, passando agilmente da squarci di stampo romantico a momenti di evidente tensione emotiva.

 

Gran éxito de Vanessa Goikoetxea en ‘Rusalka’

Ópera Actual, Jaume Estapà, 29.1.24

Fue, pues, la orquesta de la casa al mando de Elena Schwarz quien, no sin dificultad, acabó imponiendo el espíritu de la obra gracias a un trabajo paciente y de buena escuela. Fiel a la partitura, apoyando siempre a los cantantes, brillante por momentos, misteriosa, como entre dos aguas, muy a menudo, la música salida del foso consiguió ganar espacio en las mentes de los presentes. Amparado por ella, el público fue olvidándose de la piscina, las toallas y las bailarinas acuáticas y acabó por reconstruir el sutil ambiente de la amarga historia del Príncipe y la ninfa, viendo pues no lo que estaba ante sus ojos, sino el espacio onírico que creaban las voces y la orquesta: viendo en suma la obra de Antonín Dvořák.

 

Rusalka à Nice : un grand bain dans la baie des Anges

Olyrix, Florence Lethurgez, 27.1.2024

La direction d’Elena Schwarz extrait de la phalange niçoise une matière instrumentale faite d’éclaboussures, plus ou moins puissantes, et de frissons, plus ou moins prolongés, dans un monde moite et qui a la chair de poule. Sa gestique reproduit des mouvements de brasse ou de papillon, de balancement aquatique, d’une vague orchestrale à une autre.
La musique qui s’évapore de la fosse est d’emblée dotée d’une couche étincelante de résonance qui caractérise l’orchestration du compositeur. Une tristesse, une gravité, se dégagent également de cette musique, tant dans les alliages fluides, en demi-teinte, que dans les fanfares chorégraphiées par de modernes naïades (les trois ondines et leurs sœurs). Dvorak donne du temps à la partie orchestrale, qui, tel un buvard, vient absorber le trop plein – ou le trop vidé – d’émotions du plateau. Le traitement impressionniste de l’élément aquatique est restitué avec soin, notamment lors des envolées rhapsodiques de la harpe, émanations aqueuses de ce grand lac qu’est la fosse, véritable personnage du drame.